Phnom Penh : work in progress

Phnom Penh est difficile à prononcer, à écrire et à comprendre. L'histoire de la ville est lourde. C'est là que les Khmers Rouges ont perpétué une grande partie de leurs exactions. Aujourd'hui, la capitale du Cambodge veut oublier les sombres années de son histoire.

La ville n'est ni belle ni moche. Elle se cicatrise et évolue. Il y règne une agitation permanente typique d'une grande citadelle d'Asie. Il n'existe pas vraiment de monuments incontournables à visiter. Le meilleur moyen de la découvrir est assurément de se laisser porter par l'atmosphère de la ville et de déambuler au hasard des sons et des couleurs. Ces pérégrinations sont l'occasion d'immortaliser de jolis instantanés. 

Méditation au bord du Mékong.

Enfant-briquet (pour allumer les bâtons d'encens).

Marché olfactif.

Vente d'oiseaux sur les marchés. Il est d'usage d'acheter une sorte de petit moineau pour le relâcher en guise de porte-bonheur.

Bus inter-entreprises.

Des lotus pour Bouddha.

L'un des endroits les plus (tristement) connus est la fameuse Prison S-21. La simple évocation de son nom suffisait à terroriser tout un peuple. Cet édifice, initialement un lycée, fut transformé en prison sous la dictature de Pol Pot. Seulement quelques mois après la chute des Khmers Rouges en 1979, il fut transformé en musée, pour ne pas trop rapidement oublier. 

Inutile de rentrer dans les détails de la visite. Elle est difficilement soutenable.

On devine que cette ville a très vite évolué ces dernières années et qu'elle va suivre cette tendance quelque temps. Les inégalités et la corruption sont criantes. Il existe même un Ministère Anti-Corruption  (sic !) mais on ose rêver que cela s'effacera petit à petit avec le développement économique.

Et pour finir sur une note plus légère, un gros big up / special thanks à Elodie et Yoann pour leur accueil. C'est promis, je ne raconterai à personne que notre hôte a gentiment lavé nos sous-vêtements avec l'amour d'une mère !